vendredi 29 mars 2013

Tunisie, Egypte : La descente aux enfers


Sidi-Bouzid
La voie empruntée actuellement par la Tunisie laisse présager de sérieuses hypothèques sur son avenir en tant que nation souveraine et indépendante. Elle est en train de sombrer corps et âme dans le piège tendu par les islamistes qui jouent à la vertu pour mieux dissimuler leur nature hideuse.
Il n’est un secret pour personne qu’il s’agit d’un rôle de composition et qu’ils ne manqueront pas de dévoiler leur vraie nature de soldats de l’ombre et ressortir leurs crocs venimeux. Ceux dont ils avaient fait usage à la fin des années 70 jusqu’au début des années 90 et lors de l’attentat sanguinaire de Bab Souika qui avait fait deux morts.

Jamais les islamistes n’avancent à visage découvert

Jamais les islamistes n’avancent à visage découvert, ils se voilent le visage comme ils voilent leurs femmes, pour ne pas effrayer l’opinion publique tunisienne et leurs propres affidés. Ils se fondent dans le paysage pour mieux surprendre leurs proies. Ils ne sont pas Dr Jeckill et Mr Hydre. Ils sont tels ces serpents des marais de la mythologie grecque, qu’on appelle les hydres, combattues et vaincues par Hercule, qui dans le cas de la Tunisie ne peut être que le peuple lui-même, patriote, solidaire et déterminé comme jamais pour arracher le pays des griffes des forces miliciennes, obscurantistes et mercenariales à la solde des pétromonarques wahhabites et fascistes.
On ne saurait les juguler et les contenir si on se garde de mettre en exergue et ignorer le soubassement idéologique de cette secte mystico-mafieuse d’ennahdha et sa haute toxicité sur l’état de santé mentale des masses, et sa nocivité sur le devenir démocratique et civilisationnel des populations musulmanes frustrées des libertés publiques, individuelles, politiques, cultuelles et confessionnelles depuis plus de 1400 ans. Des populations vivant sous la domination étouffante et asphyxiante d’un système idéologique qui utilise la religion comme un moyen de gouvernement de la vie des gens dans les moindres petits détails y compris celui de la pensée.
Ainsi, l’islamisme collaborationniste qui fait son retour effrayant sur la scène tunisienne, annonciateur d’une nouvelle Saint Barthélémy, d’une nuit de Cristal, a pour principale mission d’assurer la propagation de ce système totalitaire et théocratique, et de maintenir la population opprimée par l’ancien régime despotique, sous l’emprise wahhabite  en les enserrant dans les mailles acérées de son filet. La propagande wahhabite et ses vernis islamistes tunisiens ne lésine pas sur les moyens pour dévoyer l’esprit de la Révolution et la rendre évanescente aux Tunisiens.

Des ingrédients simples mais hautement toxiques pour les règles du jeu démocratique

Abusant de la crédulité, surfant sur le sentiment de peur et de culpabilité des damnés de la terre (les laissés pour compte de l’ancien régime) et de la tendance fâcheuse chez certains à vendre leurs âmes au diable, ils mijotent leur cuisine électorale avec des ingrédients simples mais hautement toxiques pour les règles du jeu démocratique: intimidation, manipulation, corruption, exaltation de l’âme musulmane, glorification de la splendeur islamique, appel au meurtre, incitation à la haine raciale, antisémitisme, libération de la Palestine, stigmatisation de la laïcité et des droits de la femme, remises en cause de la citoyenneté tunisienne, réinstauration de l’oumma, exorcisme, idolâtrie, achat des voix, intimidation , menaces physiques et verbales, ukase religieux, inquisition, takfirisme, anathèmes, pogroms etc.
Leur technique de propagande sectaire repose sur deux piliers qu’on peut résumer ainsi : nourrir les fantasmes des foules frustrées et opprimées, d’une part, et d’autre part verser l’obole (bakchich) aux partisans.

Une révolution censée permettre au peuple de renouer avec ses valeurs

Dans un pays ou la corruption était érigée en système de gouvernement, les islamistes ne font que perpétuer et respecter les moeurs du pays. Les Tunisiens qui ont pourtant fait une révolution pour la dignité et la probité, sont en train de passer outre les symboles attachés à ladite révolution, pour se laisser soudoyer et corrompre par les agents du djihad islamique. Une révolution censée permettre au peuple de renouer avec ses valeurs de paix, d’amour, de tolérance et de générosité, ressemble de plus en plus à une cour des miracles et de propagande religieuse.
Les mosquées se sont transformées en espaces d’instrumentalisation de la religion pour assouvir les desseins hégémoniques des wahhabites qui ne lésinent pas sur les moyens pour faire de leurs mercenaires tunisiens les futurs maîtres de la Tunisie. Le processus démocratique entamé le 14 janvier 2011 s’est en réalité mué en processus de vassalisation de la Tunisie, de sa wahhabisation rampante, plus inquiétant encore, de sa nazification, à laquelle s’attelle l’organisation sectaire, félonne et terroriste d’Ennahdha.
http://www.taqadoumiya.net/fr/?p=1352

Egypte : Quand les mosquées deviennent des lieux de tortures

Amir Ayad,
Amir AYAD
Le calvaire que vivent les chrétiens suite au printemps salafiste qui fait suite à la prise de pouvoir des Frères musulmans de Tripoli à Tunis, en passant par Le Caire, ne fait que s’accroître. Ces soi-disant croyants musulmans, qui n’en sont pas vraiment, puisqu’ils triturent les écrits saints à leur sauce, sont entrain, jour après jour, de tuer l’islam. Aujourd’hui, en Egypte, manifester contre le pouvoir en place, devient un acte de bravoure. Entre des affrontements sur le terrain entre musulmans traités de traîtres par les Frères musulmans -comme en Tunisie- le sort qui est réservé aux chrétiens coptes se passe de commentaire. Voici le calvaire de Amir Ayad.

Il a eu tort de manifester contre le régime des Frères musulmans, soutenus par le régime américain, of course. Son témoignage est édifiant:
«Ils m’ont accompagné à l’une des mosquées de la région et j’ai découvert que la mosquée était utilisée pour emprisonner des manifestants pour les torturer ».
Amir Ayad est un chrétien copte qui a manifesté, avec d’autres personnes, devant le bureau du procureur général du Caire cette semaine après l’arrestation du blogueur Alaa Abdel-Fattah (libéré hier en fin d’après-midi) et quatre autres personnes à la suite de violents affrontements entre partisans et adversaires des Frères musulmans. Amir Ayad se trouve aujourd’hui dans un lit d’hôpital après avoir été roué de coups par les radicaux islamiques qui l’ont transporté dans la mosquée Bilal Ibn Rabah, dans la banlieue du Caire, à Moqattam. Comment peut-on ainsi souiller un lieu de culte ? Une profanation qui prouve bien que ces gens se fichent de Dieu et que seul le pouvoir est leur dada.
Le frère de l’infortuné Amir, Ezzat Ayad, a dit avoir reçu un appel téléphonique anonyme à 15 h samedi dernier, lui indiquant que son frère avait été retrouvé mourant et pris en charge par une ambulance qui l’a conduit dans un hôpital. Selon ses déclarations,  »Il a subi une radiothérapie qui a montré qu’il souffrait d’une fracture du crâne, d’une fracture du bras gauche, un saignement dans l’œil droit, et les blessures», a dit Ezzat Ayad.
Les responsables de la mosquée Bilal Ibn Rabah refusent toute responsabilité et accusent des milices radicales d’avoir pris d’assaut le bâtiment, après la prière du vendredi. Pourquoi n’ont-elles pas averti les forces de l’ordre ? Mystère et boule de gomme…
Printemps arabe mon oeil !
http://allainjules.com/2013/03/27/printemps-salafiste-egypte-quand-les-mosquees-deviennent-des-lieux-de-tortures/

Sous couvert de mariages, vente aux enchères des réfugiées syriennes réduites en chaire blanche

 

Le Conseil national des femmes égyptiennes a, vigoureusement, condamné l’exploitation sexuelle des ” réfugiés syriennes, en Egypte, par des mariages forcés et inhumains”.
Selon des medias egyptiens, les hommes égyptiens ont épousé, en 2012, 12.000 jeunes filles syriennes, dans des conditions “injustes, inhumaines”, ce qui fait de leur démarche “une véritable traite humaine”. Le conseil rappelle la lettre envoyée par sa filiale européenne à “la personne du Président Morsi”, pour qu’il intervienne, directement, et mette fin à ces mariages “forcés et injustes”. “C’est en échange d’une dote de 500 livres égyptiennes,  (1 Euro = 8,70230 Livre) que ces jeunes filles se marient aux Egyptiens, et ce phénomène est trop récurrent, dans les villes du "6 octobre", du "Nouveau Caire", du "10 Radamdan", et dans les provinces d’Alexandrie, de Al-Gharbiya, de Ghana, d’Al-Daghhaliya. Le triste sort réservé aux femmes syriennes fait, donc, des émules : en Turquie et en Jordanie, celles-ci subissent le même sort tragique( voir aussi Les réfugiées syriennes vendues à de riches arabes dans tout le Moyen-Orient ), sans que les pays défenseurs des droits de l’Homme, si soucieux, en ce moment, du mariage homosexuel, ne lèvent le petit doigt. A moins de considérer que ces Arabes syriennes ne méritent pas le titre d'être humain, seuls les traîtres syriens méritent la considération de l'Occident.

Stratégie de la terreur contre les femmes

Leïla CHAÏEB, journaliste présentatrice à la chaîne “Aljazira” a édité,  sur sa page personnelle facebook qu’elle a reçu récemment une vidéo d’un homme cagoulé, disant qu’il appartient à la sécurité tunisienne. Dans la dite vidéo, l’homme dénonce un plan de violence qui se trame à l’encontre des femmes tunisiennes.
Dans le même contexte, la journaliste se demande s’il existe un lien entre la vidéo dont elle parle et les crimes de viol perpétrés ses derniers jours un peu partout dans le pays.La journaliste n’a pas publié la vidéo mais elle a soulevé plusieurs point d’interrogations: toute femme tunisienne a le droit de s’interroger sur les viols répétés ses derniers temps, qui en est responsable? qui vise la femme en Tunisie? à quel dessein? et, va-t-on se limiter à jouer le rôle de spectateur morfondu? Pourquoi le gouvernement ne fait rien, ni contre les filières de viol, ni contre les filières de traite des êtres humains (pour la Syrie : femmes "djihadistes du sexe", c'est à dire putes libellées halal, comme la viande halal, et hommes "chair à canon") ?



Nous sommes les bienheureux!

Nous sommes les bienheureux!
Nous sommes les bienheureux missionnaires
Mandatés par le praticien vicaire,
Le sixième calife patibulaire,
Et le sinistre ministre de l’intérieur
Sur ce pays, nous ferons régner la terreur
Sachez-le, votre foi est notre affaire
Plus de coran, rien que des bréviaires,
Des morceaux choisis pour croyants ordinaires
Plus de prières solitaires,
La mosquée sera obligatoire
Et les oraisons jaculatoires, un devoir
La confession de vos péchés sera ostentatoire,
Devant femmes, enfants et dignitaires
Votre châtiment sera exemplaire
Volez, et nous couperons vos mains
A la chair cédez, et ce sera le fouet
Commettez l’adultère, et vous serez lapidés
Par décret, nous fermerons les cafés,
Pendant le Saint Carême
Et veillerons à la soif et la faim nécessaires,
A l’élévation des âmes de nos corélégionnaires

Nous sommes les bienheureux inquisiteurs
Les rédempteurs et les contrôleurs
Gare aux bouches pleines
Gare aux langues étanchées
Gare aux ventres rebondis
Les non-jeûneurs, nous ferons vomir
Les cigarettes, des bouches, seront arrachées,
Et leurs marques de braise laisseront,
Sur les visages des transgresseurs
Quant aux buveurs,
Soit, fer rouge ils tiendront
Soit, dans eau bouillante,
Leur main, ils plongeront

Nous sommes les bienheureux émissaires
Des aumôniers du Saint Siège
Qui recommande, dans sa sagesse millénaire,
De séparer la bonne graine de l’ivraie
Piétistes et quiétistes d’un côté,
De l’autre, les apostats, les renégats et les athées
Et même les croyants négligents
Aux premiers, promettez des houris et des vierges
Aux seconds, du soufre et des flammes

Nous sommes les bienheureux intermédiaires
Et faisons commerce d’indulgences,
Nous les vendons pas chers,
Echangeons contre deux mois de salaire,
Deux jours, au divin paradis !

Houda ZEKRI
21 juin 2012