mercredi 6 mars 2013

Mokhtar au Paradis = vin + houris

Mokhtar Belmokhtar alias « le borgne » est un djihadiste algérien né vers 1972 à Ghardaïa, Algérie. L'armée tchadienne, aisée par l’armée française, a déclaré l'avoir tué le 2 mars 2013, mais sa mort n'est pas confirmée et sa tête a été mise à prix en juin 2013 par les États-Unis. Trafiquant de cigarettes et convoyeur de drogue, il a été surnommé « Mr. Marlboro » par les services algériens. Il s'engage en Afghanistan durant sa jeunesse, puis il rentre en Algérie en 1991, où il devient membre terroriste du GIA, devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique). En 2012, il crée son propre mouvement djihadiste, "Les Signataires par le sang", avec lequel il mène la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie, début 2013.

Début du message de Mokhtar
Terroristes, Djihadistes, Salafistes, combattants de la Cause, Salam Aleïkom !
Chers frères djihadistes de Tunisie, d’Algérie et d’ailleurs

La Houri dans l'imaginaire islamiste
Vous l’aurez compris, nos parrains, les Croisés Francs, alliés aux wahhabites d’Arabie et du Qatar, nous ont encore trahi. Après nous avoir surarmé en Libye et en Syrie, ils sont venus nous combattre au Mali. Ils veulent nous éliminer. Ils m'ont fait passer de vie à trépas. Je vous parle d'outre-tombe.

Militantes d'Ennahdha lors
de leur fête de la femme :
Elles n'ont pas l'air heureuses,
mais elles sont......


Les vraies houris du Paradis
Aujourd’hui, je sais que j’ai été l’idiot utile de l’Occident croisé et du Sionisme agressif. Durant toute ma sainte vie de terroriste, de narco-djihadiste, de violeur de la veuve et de l'orphelin, j’ai été l’idiot utile de ceux qui nous combattent maintenant,  les croisés Françaouis, en leur donnant, par mes exactions, le prétexte idéal pour nous attaquer.
J’ai été con, je vous le consens, un peu comme chaque djihadiste.
Chers frérots, je voudrais tout d’abord vous souhaiter bonne chance pour vos combats présents et futurs, afin que vous puissiez un jour me rejoindre ici, dans l'antichambre du paradis. En effet, l'ascenseur qui devait me hisser au septième ciel, à cause d'une maintenance déplorable, est tombé en panne et m'a largué au sixième ciel,  celui des "musulmans douteux". On y rencontre des tas de wahhabites et de salafistes. C'est, en quelque sorte, l'antichambre du paradis. Mais ce n'est pas le paradis. Nous devrions résider ici mille ans environ, le temps que notre dossier soit examiné par l'assemblée de la choura, dont le président sera, après sa mort prochaine, Rached Ghannouchi, un Tunisien qui nous adore, nous ses fils préférés. En attendant, nous avons tout ce qu'il faut ici : de la nourriture céleste, des houris en veux-tu en voilà, et du vin à gogo. Mon seul regret réside dans le fait que je n’ai pas ici de carton de Marlboro à refourguer, ou de cocaïne colombienne à dealer ou à convoyer à destination des Européens qui croupissent dans l'enfer d'à côté

Chers frérots djihadistes du monde terrestre, nahdhaouis tunisiens, fissistes et aqmistes algériens, talibans afghans et pakistanais,  

Sachez que ce sont nos amis/ennemis Croisés Francs  qui ont mis fin à mon parcours terrestre, jalonné de succès et de trafics prétendument illicites. Est-il illicite de violer une femme non nikabée ? Est-il illicite d'épouser, pour une heure, un jour, ou une semaine une fillette de sept ans moyennant une bonne dot à son papa ? Est-il illicite de fourguer de la drogue aux infidèles et aux mauvais musulmans afin de financer nos activités ? Est-il illicite de prélever une zakat 10% sur chaque livraison de drogue ? Vous voyez bien que nous sommes les victimes des journalistes athées et des intellectuels francophones.

Mon voisin de chambrée, ici, au sixième ciel, est le Mollah Omar. Le Mollah Omar, c'est ce saint homme, qui nous rappelle nos saints maghrébins Abassi Madani, Ali Belhadj et Rached Ghannouchi, qu'Allah les garde pour notre futur califat américano-sioniste! C'est cet Omar qui a imposé la charia et l'opium  en Afghanistan. Savez-vous qu'il a fait de l'Afghanistan le premier exportateur mondial d'opium ? Ne voyez-vous pas là un signe du ciel ? D'ailleurs, malgré tous ses crimes, il est bien à l'antichambre du paradis. Cela vous montre qu'il n'est pas si méchant. Borgne, narco-djihadiste en chef, violeur (à l'occasion seulement) et assassin, il me ressemble en tous points, sauf pour les cigarettes Marlboro.  
Des fatwas ont été émises par de doctes savants islamistes : elles autorisent des pratiques cannibales et nécrophiles, héritées, paraît-il, de leurs glorieux ancêtres, les bédouins du désert arabique.  
Pour ma part, je vous déconseille vivement d'écouter cet Omar-ci, car, par la barbe du Prophète,  il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre : les sinistres niqabées maghrébines ne sont que des crottes de bique, comparées aux houris terrestres qu'on voit un peu partout chez les infidèles.
Comment vit-on ici ?
Ici, à l'antichambre du paradis, c'est presque le paradis. Comme promis par cheikh Ghannouchi et son maître Al-Qaradawi, en tant que mort-vivant djihadiste, je partage mon temps éternel entre les houris  et le vin.  
D'abord, les houris

On nous a promis de jeunes vierges,  On a trouvé ces vieilles sorcières
En lieu et place de houris éternellement belles et vierges promises par ces cheikhs, on nous a fourgué des vieilles conasses passablement moches. C'étaient des  prostituées du quartier bien connu "Abdallah Guesh", le Pigalle ou le Soho de Tunis Médina. Les islamistes les ont mises à la retraite, car ils ne tolèrent que la prostitution clandestine et la prostitution halal
De plus, les putes "musulmanes" doivent porter le niqab ou le hijab, afin que l'on ne puisse pas les distinguer des autres femmes (ceci contredit la loi du Saint Calife Omar qui a interdit le voile aux putes, voir ci-dessous) .
Cependant, pour l'islamiste d'aujourd'hui, toutes les femmes sont des putes en puissance. La preuve ? Vous pouvez les violer autant que nécessaire, vous n'irez jamais en prison. Au contraire, si une violée ose porter plainte, elle sera illico presto embastillée pour conduite immorale. Au Mali, lorsque je demandais à une prostituée quelle est sa profession, elle me répondait "boutique mon cul". C'est charmant, je trouve. En vieillissant, les putes musulmanes perdent les clients mais  retrouvent la foi et le niqab, comme les vieux mafiosi catholiques du cinéma américain. Redevenues semi-musulmanes après leur vie dissolue de pute, elles n'ont pas eu droit au paradis, ces vieilles salopes. elles sont donc casées ici.
Les belles houris européennes, celles qu'on voyait sur les plages d'Hammamet (Tunisie) ou Charm-Esheikh (Egypte), et qui ressemblent le plus aux houris promises par les prédicateurs wahhabites, on n'en voit guère ici. Il paraît qu'elles sont en enfer, qui se trouve juste à côté. Je n'ai pas osé demander mon transfert en enfer, de peur de me faire lyncher par  le mollah Omar ou par la Ligue de Protection de la Révolution, une milice islamiste-nazie extrêmement brutale. Avec mes houris à la gomme, j'ai l'impression, encore une² couillonné quelque part par les prédicateurs poilus d'Al-Jazira et d'Ezzitouna TV. 
Heureusement qu'avec le vin qu'on boit à longueur de journée, on se sent pousser des ailes comme des anges (on les voit voler partout ici, comme les mouches autour des crottes de chamelle), et on arrive à honorer sa douzaine de houris décaties par jour.
Meherzia, la houri la plus demandée , mangeant son "chocotom"
Le chocotom est le gâteau préféré de l'islamiste tunisien

Ensuite, le vin.
Enfin, "El Hamdou Lillah", (Dieu merci, pour les non initiés) je peux vous confirmer qu'au moins une promesse des cheikhs ci-dessus a été tenue : nous disposons d'un fleuve intarissable de vin rouge, un vrai nectar, un VDQS (Vin De Qualité Supérieure) que même les croisés françaouis ne possèdent pas chez eux (j'exagère un peu).
Je découvre ainsi la triple mission du vin, telle qu’elle avait été définie, justement,  par un Françaoui, appelé Paul Claudel. Ce chrétien bon teint, et qui nous ressemble beaucoup par son côté "grenouille de bénitier", a écrit :
"le vin a une triple mission, il est le véhicule d'une triple communion. La communion tout d'abord avec la terre maternelle… de qui il reçoit à la fois âme et corps. En second lieu la communion avec nous-mêmes. C'est le vin tout doucement qui échauffe, qui dilate, qui épanouit les éléments de notre personnalité… qui nous ouvre sur l'avenir les perspectives les plus encourageantes. Le vin est le symbole et le moyen de la communion sociale ; la table entre tous les convives établit le même niveau, et la coupe qui y circule nous pénètre, envers nos voisins, d'indulgence, de compréhension et de sympathie".
Je vous le dis comme je le pense, n'eût été nos oulémas obtus, j'aurais suivi les conseils ci-dessus dans ma vie terrestre. C'est le seul regret que j'ai : ne pas avoir bu à satiété du vin rouge.  Même de la piquette ou du "gros rouge qui tâche".  Il faut dire cependant, qu'au Sahara, le vin rouge, c'est macache ! ni Sidi Brahim, ni Mâgon, rien vous dis-je, que de l'eau sale et saumâtre puisée au fond de trous immondes.
Ce vin paradisiaque me rappelle  des poèmes d'autres Omar, autrement plus engageants que le mollah Omar ci-dessus, et  injustement  excommuniés par des islamistes ignares (pléonasme).
1- Omar Khayyâm 

Omar Khayyam
Un génie persan, comme le monde arabo-musulman n’en a plus produit : grand mathématicien, astronome, poète et philosophe. Il a laissé de nombreux poèmes appelés « Rubaïyat » (ce qui signifie « Quatrains »), qui sont affichées un peu partout ici, tout au long des rives du "fleuve de vin", en guise de "mouallaqat",  ces poèmes que les anciens Arabes d'avant l'islam, affichaient le jour du "Souk aux chamelles" qui avait lieu une fois l'an à La Mecque.   Le meilleur poète était alors gratifié d'une  "chamelle méhari", l'équivalent d'une "Ferrari Testa Rossa" du désert.  Des esprits chagrins me feraient remarquer qu'à l'époque, les Arabes ne savaient ni lire ni écrire, puisque l'écriture arabe n'existait pas encore. Laissons déblatérer ces envieux jaloux, la caravane passe.....Et revenons à nos Omars.
Donc, Omar Khayyâm était né en 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) et était mort en 1131. Grand hédoniste dans l’âme, il critiquait la religion de son époque (déjà) et louait la liberté individuelle (quel fou, cet Omar!) ainsi que l’instant présent. Ses Quatrains furent interdits par certains états Islamiques qui accusaient en Omar Khayyâm un chantre de la débauche. S'il avait vécu de nos jours à Tunis ou au Caire, à Téhéran ou à Khartoum, il aurait été prestement pendu par la peau des fesses ou enterré vivant jusqu'aux épaules pour que les barbus en robe de curé et les niqabées habillées en sœurs carmélites  puissent le lapider à coup de galets halal.
Il nous a laissé de nombreux poèmes d'éloge du vin, dont voici quelques extraits traduits:
Ton âme passera, te quittant sans adieu,
Derrière le rideau des grands secrets de Dieu.
Sois heureux, réjouis-toi… D´où tu viens, tu l´ignores,
Bois du vin… Tu t´en vas tu ne sais en quel lieu.
La sagesse m´a dit, minuit allant venir :
Le sommeil n´a jamais vu le bonheur fleurir.
Pourquoi t´abandonner à la mort à son frère ?
Bois du vin ! N´as tu pas l´infini pour dormir ?
Bois car tu dormiras sous terre des années,
Sans camarades, sans amis, sans hyménées.
Prends garde ! Ne révèle à nul ce grand secret :
Pas ne refleuriront les tulipes fanées.
Bois du vin, c’est la force, oui, bois à ton envie,
Le seul trésor resté de jeunesse ravie,
Saison des fleurs, des ris, des joyeux compagnons !
Sois heureux un instant, cet instant c’est ta vie.

2- L’autre Omar est un poète égyptien du 13eme siècle, Omar Ibn al-Faridh, que les Égyptiens qualifient de  " Sidi Omar". Cet Omar est peut-être le plus grand poète mystique d'Égypte, où il est fêté comme un saint. Il a écrit des vers chantant le vin dans un recueil appelé la Khamriyya. Il est inutile de préciser qu'avec une telle œuvre, les exégèses de Omar Ibn al-Fâridh n'ont pas manqué. Elles ont été de l'admiration la plus fervente à l'excommunication, selon les personnes et les époques. De son vivant, le poète n'avait pas eu à se défendre.  De nos jours, il aurait été haché menu et on aurait fabriqué avec sa chair des merguez  pour les terroristes cannibales opérant en Syrie. 
Voici un petit extrait de ce poème :
Nous avons bu à la mémoire du Bien Aimé un vin qui nous a enivrés avant la création de la vigne
Notre verre était sa pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler
Que d'étoiles resplendissent au fond du verre quand on s'en abreuve
Sans son parfum, je n'aurais pas trouvé le chemin de ses tavernes
Sans son éclat, l'imagination ne le pourrait concevoir.
3- Les "Saints" Omar
  • Omar A-Haddouchi, leader idéologique du Mouvement djihadiste au Maroc. Il a publié une fatwa disant que tous les musulmans doivent quitter la France pour l'Afrique du Nord. Que cet Omar-ci soit frontiste, du Front National de la smala Lepen, cela ne m’étonnerait point. D’ailleurs le lepénisme, c’est l’islamisme des Francs, moins l’Islam. Nous autres, les islamistes, avons beaucoup d’atomes crochus avec les lepénistes, et d’ailleurs, on se complète : leur discours augmente le nombre d’islamistes, et le comportement et le nombre des islamistes chez eux dopent leur électorat. On joue Win/Win, comme disent les Américains, gagnant/gagnant.
  • Le Calife Omar Ibn Al Khattab, c'est ce calife qui avait imposé le port du voile à toutes les femmes musulmanes "libres" et en avait interdit le port aux esclaves. Il faisait fouetter  les femmes esclaves qui osaient arborer le voile. Certaines mauvaises langues prétendent que cette tradition du voile vient des Assyriens et non du Coran. Ces mauvais esprits n'ont rien compris à l'islam wahhabite : pour mater la femme, tous les moyens sont bons, y compris les traditions archaïques. Ne dit-on pas : "Bas ta femme tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait".
·       Salam à vous, grandissimes rois d’Arabie et du Qatar, gardiens des lieux saints et des harems, du wahhabisme et du djihadisme conquérants, du pétrole et du gaz bénis, de Manchester City et du PSG  chéris! 
·       Qu’Allah, en sa Grande Miséricorde et en son Infinie Bonté, vous protège afin que vous puissiez nous aider à éradiquer  toute trace de démocratie impie, éliminer tout état de droit non conforme à la charia, museler la justice humaine et imposer la justice divine, remplacer partout, sur terre et dans le ciel, l'Homo Sapiens par l’Homo Islamicus, et que vous puissiez vous enrichir encore et encore sur le dos du peuple stupide et ingrat.  
Fin du message de Mokhtar.

Ce message de Mokhtar, inspiré de l’original  diffusé sur Internet par Allain Jules, m’a rappelé un article intitulé « Des Houris et des Hommes »  dans lequel l’auteur, Dr Al 'Ajamî, écrit : " Pendant que d’aucuns, ivres de pouvoirs, « troussent des soubrettes » ici-bas, d’autres rêvent de déflorer à la chaine de jeunes vierges en l’Au-delà ! Le Paradis devient ainsi un immense lupanar pour priapiques (***), une infinie orgie céleste entièrement dédiée au plaisir des sens ! Ceux qui attentaient la contemplation de la « Face de Dieu » sont priés de changer de lieu ! Toutes jeunes, toutes vierges, les Houris sont condamnées à subir les assauts virils des bienheureux satyres et, pire encore – l’imagination clinique de nos exégètes est ici sanglante – à se voir nanties d’un hymen éternellement régénéré".
Voulant affiner ma connaissance quasi nulle quant à cet aspect orgiaque du Paradis, je me suis adressé aux sites islamistes qui pullulent sur Internet. Avec quelque stupeur, je constate qu’ils confirment, à quelques détails près, les propos ci-dessus.
Voici, par exemple, ce qu’a écrit le savant théologien Al Suyuti (1445-1505) : « chaque fois que nous couchons avec une houri, elle retrouve sa virginité. Par ailleurs, le pénis des élus ne mollit jamais. L’érection est éternelle. La sensation que l’on ressent chaque fois que l’on fait l’amour est incroyablement délicieuse et totalement irréelle. Si vous pouviez en faire l’expérience dans ce bas monde, vous vous évanouiriez. Chaque élu sera marié à soixante-dix houris, en plus des femmes qu’il a épousées sur Terre, et toutes auront un vagin appétissant. ». Ce savant égyptien est connu pour son œuvre prolifique. Ses livres se répandirent très vite hors d’Égypte jusqu’en Inde. Sa sainteté et la valeur scientifique de ses écrits est alors reconnue par tous. Ce n’est donc pas le premier venu. Quel Nirvana, mes frères ! Quant à nos femmes, macache bono : pas de houris mâles à l’érection éternelle, ni d’étalons à la Rocco Siffredi.

Adieu les Houris, Bonjour les Raisins blancs


Maintenant, tout le monde connaît les houris, ces vierges du paradis qui alimentent tant de fantasmes, et qui, semble-t-il, encouragent des jeunes chômeurs boutonneux à aller servir de chair à canons dans différents conflits, dans l’espoir de retrouver, dès leur trépas, aussi rapide que certain, ces mythiques créatures.

Mais, patatras ! Voilà que l’existence de ces houris est remise en cause par de nouvelles interprétations des textes du Coran.

1-       Reconnaissons d’abord que tous les textes coraniques ne sont pas clairs, à commencer par le mot « houri » lui-même. Il vient de hùryin, communément compris comme signifiant « blanches "quant aux" yeux». Or, de beaux yeux ne sauraient être blanc, sauf pour certains aveugles. Les commentateurs expliquent que le blanc des globes fait ressortir le noir des iris. Un peu tiré par les cheveux.

2-       Quant à la cohérence du texte, il est dit que les croyants entreront au paradis avec leurs épouses terrestres (Sourates et versets : XXXVI, 56; XLIII, 70). Je vois mal ces épouses, même niqabées,  « tenir la bougie » pour les ébats de leur mari avec les dizaines de houris au Paradis, sauf si elles sont maso.

3-       Rappelons ensuite que le Coran est un texte qui a été écrit initialement avec des consonnes dépourvues de signes diacritiques. C’est comme si on écrivait du français sans voyelles : mng pourrait se lire : manger, ménager, aménager, manager, etc. C’est pour cela que l’on dit, à propos de l’arabe non voyellé (livres, journaux) : pour lire un texte en arabe, il faut d’abord le comprendre, alors qu’en français, on lit pour comprendre un texte. Seul le contexte du mot dans la phrase  permet de deviner l’interprétation la plus probable. Donc, en arabe, afin d’éviter les fausses interprétations, on a recours aux signes diacritiques, ou voyelles. Le rajout des voyelles est donc en en soi une première opération interprétative.

4-       Ensuite, le réflexe le plus naturel pour interpréter le difficile langage du Coran consiste à plonger  dans l’un des commentaires classiques de l’exégèse musulmane qui, pour la plupart, datent de plus de mille ans (ce que font tous les sites Internet traitant de l’explication du Coran). Le lecteur ira alors pêcher l’interprétation qui lui semble la meilleure pour l’usage qu’il veut en faire. Cette confiance aveugle en la connaissance linguistique d’exégètes venus plusieurs siècles après le Prophète s’avère problématique. La difficulté vient du fait que les commentateurs présentent généralement plusieurs interprétations d’un seul passage, parfois contradictoires. Elle vient aussi de leur ignorance du syro-araméen, la langue dominante au Moyen Orient à l’époque du Prophète, et qui était utilisée partout, y compris chez les Arabes de La Mecque et dans le Coran. L’ignorance linguistique des exégètes les a amenés à produire quelques fois des explications peu convaincantes, comme celle d’Al Suyuti ci-dessus.

La thèse soutenue en 2000 par Christoph Luxenberg, publiée en allemand en 2004 et en anglais en 2007, est assurément une révolution dans le domaine des études coraniques : elle consiste en une méthode de lecture du texte sacré fondée sur une connaissance de la langue arabe aux côtés de la langue syro-araméenne. Il applique alors sa méthode pour lire et décoder le Coran. Les résultats sont spectaculaires et les sourates obscures deviennent limpides.  Voici un exemple.

Coran (44 : 56) :

وزوجناهم بحور عين يدعون فيها بكل فاكهة آمنين لا يذوقون فيها الموت إلا الموتة الأولى  

« Nous les aurons mariés à des Houris aux grands yeux.  » (Trad. Blachère)

Le mot « houri » est donné par la Tradition comme étant l’équivalent de « très belles femmes vierges aux grands yeux ». Le mot houri est d’origine syro-araméen et signifie dans cette langue  « blanc », « pur ».

D’autre part, comme les premiers Coran étaient dépourvus de signes diacritiques, la Tradition s’est trompée dans voyellisation de ce passage.

·       Il fallait lire « rawadjnahoum »au lieu de « zawadjnahoum » روجناهم زوجناهم, le point sur le « Ra » ayant été faussement ajouté.

·       De plus, en arabo-araméen, le « bi » signifie « parmi » ou « sous »

·       Les signes diacritiques du mot ‘ayn sont aussi mal ajoutés : il fallait lireà la place de عين. Le texte signifiant alors des raisins d’un blanc éclatant. عنب 

La traduction que propose Luxenberg est alors : Nous les installerons confortablement sous des (raisins) blancs, (clairs) comme le cristal.    

Tous les autres passages du Coran sur les houris sont révisés de la même manière. Sous le traitement philologique de Luxenberg, les prétendues houris s'évanouissent.

Les Djihadistes, ces les kamikazes islamistes se sacrifient pour une simple grappe des raisins blancs. Une misère. 
Ne plus lire le Coran en français :
vous pourriez prendre les vessies pour des lanternes


Notes


 (*)  Le septième ciel » est une expression utilisée par les chrétiens pour faire référence à une joie profonde ou à une grande félicité.  En islam, le septième ciel est le lieu où le prophète Mohammed fit la rencontre du prophète Abraham. 

(**) Importé d’Orient chiite par les islamistes sunnites, le "mariage temporaire" ou "mariage de plaisir" consiste à contracter un "mariage" pour une durée déterminée convenue entre les époux (en fait entre le prétendu fiancé et le père de la fille). Il peut durer une heure, un jour, une semaine, et plus si « affinités financières ». L’époux verse une « dot » au père de l’épousée, qui joue donc le rôle de mac. Généralement l’époux est un vieux et riche lubrique, à la recherche de chair fraîche. La dulcinée est, le plus souvent, une fille vierge de condition modeste. Plus la fille est jeune, plus la dot est élevée. Ce « mariage » est libellé halal par les islamistes wahhabites. Les autorités islamistes de Tunis et, naguère celles du Caire, encourageaient ce genre de « tourisme sexuel » pratiqué par fortunés du gaz et du pétrole. Elles y voient un tourisme « plus conforme à nos us et coutumes » que le tourisme occidental, taxé de d’immoral et de dépravé, car les femmes se baignent en bikini, voire en monokini. Ces autorités islamo-wahhabites semblent oublier que ce type de "mariage", ou prostitution halal,  n’a jamais existé auparavant ni au Maghreb ni en Égypte.

(***) Le Priapisme est une affection médicale potentiellement douloureuse, dans laquelle le pénis ou le clitoris restent en érection permanente et ne reviennent pas à l'état flacide, malgré l'absence de stimulation physique et psychologique, pendant quatre heures. (Wikipédia)


Hannibal Genséric

Il n'y pas que les islamistes qui sont pornos !

KENYA, Monbassa – Il se peut que Jésus a fait des miracles. Mais ce dernier n’avait pas besoin de ce genre d’artifices pour bénir ou guérir ses croyants. La scène diabolique se déroule au Kenya dans la ville de Monbassa. Un pasteur-porno en manque sans doute de sensation a eu une « vision » dans laquelle Dieu lui demandait.
C’est simplement scandaleux. Jésus a marché sur l’eau et le pasteur choisit le bord de l’eau pour exercer son baise-fesses démoniaque. Vraiment, il est grand temps pour que Jésus revienne, non ?
Pasto