lundi 2 février 2015

Tunisie. HAUTE TRAHISON. Moncef Marzouki aidait les terroristes contre l'Armée Nationale


Décidément, Mohamed Moncef Marzouki (MMM) n'aime ni la Tunisie ni les Tunisiens. De nationalité marocaine, fils d'un goumier, c'est à dire d'un traître, il n'aurait jamais dû être  nommé comme président, même provisoire, de la Tunisie. MMM a doublement piégé cette armée (1) en achetant des blindés israéliens pourris, et (2) En communiquant aux terroristes toutes les infos relatives aux opérations planifiées contre eux. Un CRIME DE HAUTE TRAHISON : il porte la responsabilité de la mort de dizaines de soldats, de policiers et de gendarmes tunisiens.

L’après midi du lundi 21/07/2014 fut exceptionnel au siège du premier ministère à la Kasbah. En effet, le premier ministre Mehdi Jomâa s’y entretenait avec le ministre de la Défense, Ghazi Jribi, et avec un certain nombre de ses conseillers, afin de préparer une visite rapide en Algérie, après que le premier ministre algérien, Abdelmalek Sallal l’eut contacté pour l’inviter à venir d'urgence en Algérie…à ce moment-là, le duo formé de Nidhal Ouerfelli et Mohamed Habib Kchou a insisté lourdement pour accompagner Jomâa, mais ce dernier a refusé catégoriquement, arguant du fait que la visite a un caractère spécifiquement sécuritaire et militaire.
Le lendemain, mardi matin, une importante délégation de très haut niveau a pris la direction d’Annaba, en Algérie. Elle incluait, entre autres, Ghazi Jribi, Ridha Sfar, Lassâad Derbez, le général Mohamed Salah Hamdi, et Mohsen Fersi. Les médias avaient alors parlé d’une visite dont le but était le renforcement de la coopération et de la coordination bilatérale dans les domaines sécuritaires et militaires. Le Chef du gouvernement algérien ainsi qu’une haute délégation militaire algérienne les attendaient à Annaba. Après les salamalecs d’usage, les deux délégations sont entrées dans le vif du sujet, et c’était une sacrée surprise : les Algériens ont les preuves que le président provisoire M. M. Marzouki était en cheville avec les terroristes du Mont Chaâmbi et d'ailleurs.  La délégation algérienne avait exprimé sa grande préoccupation à ce sujet, car les services secrets algériens ont intercepté des communications téléphoniques extrêmement graves et dangereuses entre MMM et les services secrets qataris. MMM utilisait un téléphone satellitaire de marque « Thuraya » [1], avec l’indicatif international +88216, car ce téléphone est protégé contre les tentatives d’écoute et d’espionnage éventuels, et MMMM l’utilisait dans toutes ses communications internationales.
Grâce à leurs outils sophistiqués, nos frères algériens ont quant même pu écouter les communications de MMM, les ont enregistrées, et les ont fait écouter à la délégation tunisienne. Il s’avère que MMM communiquait aux Qataris toutes les manœuvres et toutes les opérations de l’armée tunisienne aux frontières algéro-tunisiennes. En tant, que Président, il était le chef suprême des armées, et disposait donc de tous les détails, y compris les plans, les horaires, le type d’armement utilisé, le nombre de militaires etc. Il s’empressait de transmettre tout cela aux Qataris.  Ces derniers s’empressaient, naturellement, de tout communiquer aux terroristes des monts Chaâmbi et du djebel Semama et ailleurs le long de la frontière. Ce qui expliquait les échecs répétés de l’armée et la réussite des pièges tendus par les terroristes à nos militaires, et le nombre anormalement élevé de militaires tués. De plus, nos informateurs précisent que les Algériens ont déclaré que le chef d’état major de l’armée terrestre, le général Hamdi, refusait de coopérer avec les Algériens, ce qui pouvait avoir pour conséquence la détérioration sérieuse des relations bilatérales. En réponse, le premier ministre Jomaâ a demandé à ce général de quitter immédiatement la réunion, qui s’est poursuivie sans sa présence. Sur son chemin du retour, ce général a été sommé de présenter sa démission, faute de quoi, il serait démis d’office et probablement poursuivi pour haute trahison.
Dans la dernière semaine de juillet 2014, les bruits de la démission du général ont été propagés dans les médias, et cette information provenait, selon toute vraisemblance du premier ministère. Elle n’a pas été démentie ni par le ministère de la défense, ni par la présidence de la république. Le 29/07/2014, cette démission a été confirmée par le Président de la République, la mort dans l’âme. En effet, comme Mehdi Jomaâ n’a pas hésité à dire la vérité à MMM et à l’accuser de connivence avec les terroristes, celui-ci s’est trouvé coincé et de dans de sales draps
Cette très grosse affaire a été volontairement cachée par Mehdi Jomaâ, car il était convaincu que sa diffusion publique pouvait entraîner le pays vers la guerre civile, surtout lorsqu’on connaît les connivences de MMM, non seulement avec les terroristes tunisiens, mais aussi, par l’entremise du Qatar, avec les groupes terroristes libyens, syriens et autres. Maintenant que MMM est hors jeu, il est temps que le tribunal militaire de première instance de Tunis prenne cette affaire en mains et poursuive MMM et ses acolytes pour Haute Trahison. 

SOURCE, en arabe :  Athawra News  , vendredi 30 janvier 2015

[1] Thuraya, est un système de téléphone satellitaire couvrant principalement le Moyen-Orient, l'Afrique, l'Europe de l'Ouest, l'Asie et l'Australie. C'est une entreprise établie à Abou Dabi et Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Le système permet des télécommunications en voix, données et SMS. Il fournit également des services de données GmPRS pour l'accès direct à Internet via les satellites.
Plusieurs modèles de téléphones sont disponibles, ils permettent la connexion par satellite ainsi que par les réseaux GSM via des accords de roaming.
Hannibal GENSERIC
Rappels

1- Marzouki et Ennahdha ont envoyé des milliers de Tunisiens en Syrie

Depuis le début de la guerre syrienne en 2011, plus de 3.000 ressortissants tunisiens ont quitté le pays pour aller se battre, formant le plus grand contingent de combattants étrangers là-bas. Certains d’entre eux sont de la ville de El Me Hamdia. Ben Ibrahim Abdelrahman a un ami, Marwan, qui en fait partie :
“Il a commencé à les suivre, Jabhat al-Nusra en Syrie, ISIS, il est pratiquement devenu l’un d’eux. Il était même devenu takfiriste, ultra-sectaire, voyant des apostats partout… Dès que nous lui parlions, tout était interdit, il n’y avait pas de débat possible”.
Selon Alaya Allani, historien et spécialiste des mouvements islamistes en Afrique du nord, le lavage de cerveau n’est pas le seul outil de recrutement :
“Un lavage de cerveau, sur le plan idéologique, mais il y a aussi des promesses à ces gens là, c’est à dire : ils promettent à ces jihadistes qu’ils vont faire fortune lorsqu’ils iront là bas, en Syrie.”
Dans le camp d’entraînement où s’est retrouvé Marwan, environ 120 jeunes de différentes nationalités étaient réunis. Entraînements, repas et prières en commun, mais pas seulement :
Ibrahim Ben Abdelrahman raconte : “ il voyait des gens boire, et ce n‘était pas ceux qui avaient voyagé avec lui, mais les formateurs et les chefs. Leur justification, c’est qu’il faut faire semblant d‘être des gens normaux. Quand ils quitteront le camp, ils devront avoir une vie normale, comme s’ils n’avaient pas été entraînés, ou n‘étaient même pas musulman pratiquant.”
Mehdi Akkari, un rappeur tunisien bien connu, a vu son frère Youssef se radicaliser et partir en Syrie. Ce fut un cauchemar pour le jeune homme, qui finalement a réussi à rentrer en Tunisie.
Mehdi Akkari estime que “la police tunisienne a été un nouveau problème. Ils le harcelaient, ils l’ont poussé à partir, en quelque sorte, ils voulaient se débarrasser de lui. Ils ont peur de ces djihadistes.”
Alaya Allani : “Une bonne partie des gens qui y sont allés n’arrivent pas à rentrer au pays, puisqu’il y a eu une loi qui criminalise ces gens, donc ils ont préféré ou bien rester là-bas, ou bien aller dans d’autres pays comme la Libye, l’Irak, etc…’”
Youssef est reparti, et a trouvé la mort dans un raid aérien vers Kobané en octobre, dans une voiture remplie de combattants étrangers.
Selon le ministère tunisien de l’Intérieur, 9.000 jeunes tunisiens auraient été interdits de passer la frontière, direction la Syrie.

2- Près de 80 personnes jugées pour l'attaque qui avait fait huit morts en août 2013

CHAAMBI
Près de 80 personnes, pour la plupart en fuite, sont jugées en Tunisie pour leur implication présumée dans une attaque contre l'armée en 2013, dans laquelle huit soldats avaient été tués sur le mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie.
Le procès, dont la première audience s'est tenue en décembre, a été reporté lundi au 6 avril selon le Parquet.  Seules six des 77 personnes poursuivies sont en détention.
Parmi les accusés en fuite figure Seif Allah Ben Hassine, dit Abou Iyadh, le chef d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien classé "terroriste" par la Tunisie et les Etats-Unis.
Le 29 juillet 2013, huit militaires avaient été sauvagement tués, dont certains égorgés, dans une embuscade sur le mont Chaâmbi, dans le centre-ouest de la Tunisie.
Cette attaque avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de l'élu de gauche Mohamed Brahmi devant son domicile, un crime qui avait plongé le pays dans une crise politique de plusieurs mois. L'assassinat de Mohamed Brahmi et celui de Chokri Belaïd, un farouche opposant aux islamistes, ont été revendiqués en décembre par des jihadistes ralliés au groupe de l'Etat islamique (EI).
En juillet 2014, l'armée a de nouveau été visée et 15 soldats ont été tués sur le mont Chaâmbi, le pire assaut du genre dans l'histoire de l'institution militaire.
La Tunisie fait face depuis la révolution de janvier 2011 à l'essor d'une mouvance jihadiste armée qui a fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de l'ordre. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'an dernier pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment un assaut fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur. On ne sait pas si la Justice, si justice il y a , va poursuivre l'informateur en chef des terroristes !

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