mardi 27 octobre 2015

Panique à l'OTAN. Panique chez Daech. L'armée syrienne aux portes de la Turquie.

.L'armée syrienne a occupé plusieurs points dominants sur les hauteurs du nord du pays, à la frontière de la Turquie, a annoncé aux journalistes lundi le représentant de l'armée syrienne et général de brigade Ali Mayhub.

"Nos forces armées se sont emparées des points dominants dans la région de la ville de Salma, près de la frontière turque, ont effectué des frappes militaires sur les positions des djihadistes, leurs postes de commandement et leurs dépôt de matériel militaire dans la ville de Salman et dans ses alentours. Des positions terroristes ont été abattues, et des dizaines de djihadistes sont éliminés", a-t-il déclaré.
Les forces aériennes de la Syrie ont éliminé des postes de commandement de djihadistes dans les provinces d'Idleb et de Homs.
Des combattants de l’armée arabe syrienne près de la ville de Qatana
Des combattants de l’armée arabe syrienne près de la ville de Qatana

Dans le même temps, l'armée syrienne continue l'offensive près de la ville de Kuneitra dans la région du Plateau du Golan dans le sud-ouest du pays, à la frontière avec Israël. Les forces militaires syriennes ont infligé de grandes pertes aux djihadistes tant en termes de matériel militaire que de combattants.
Récemment, l'armée syrienne a abattu à Alep Abou Suleiman al-Masri, le leader du groupe terroriste Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda,  le terroriste a été tué lors de combats près du village de Tal-al-Karsani, dans les environs d'Alep.

La Russie a créé en Syrie des zones impénétrables pour l’OTAN

Selon le Washington Post (Top NATO general: Russians starting to build air defense bubble over Syria) le commandant militaire de l’OTAN a reconnu publiquement, lors d’une conférence tenue à la Fondation Marshal, qu’en Syrie, la Russie a créé une zone d’exclusion, impénétrable pour tous moyens de l’OTAN (Anti-Access/Area Denial -A2/AD bubble).
La zone d’exclusion dispose des moyens de dernière génération, AA, navals en méditerranée orientale (S-300 PM 2) et terrestres (Pantsir-S1). La zone comprendrait 30 % du territoire de la Syrie, autour du gouvernorat de Lattaquié où se trouve la base aérienne russe de Hmeymim.

La zone est opaque à tous les moyens d’observation terrestres, navals, aériens et spatiaux de l’OTAN. N’étant pas en mesure de déterminer les caractéristiques des nouveaux systèmes de reconnaissance et de contrôle de feu déployés par les Russes, l’OTAN ne peut les annihiler par le biais du brouillage.
Par conséquence, tout transit ou transport utilisant cet espace d’exclusion aérienne par les puissances régionales ou mondiales, n’est possible qu’avec l’accord de la Russie. Étant donné les progrès indéniables de la Russie, ces dernières années, dans le domaine des systèmes radar, les planificateurs militaires américains suspectent que les avions F-22 de 5ème génération ne sont plus « invisibles » pour les Russes.
Rappelons que sous la pression des États-Unis, les espaces aériens de la Grèce, de la Bulgarie et de la Turquie ont été fermés aux avions militaires russes, de sorte qu’ils ne puissent se déployer en Syrie. Les bombardiers Su-24, Su-25, Su-34 ont donc été obligés de s’équiper de conteneurs de brouillage SAP-518/ SPS-171, et les hélicoptères Mi-8AMTSh de conteneurs Richag-AV, leur permettant d’atteindre la Syrie au nez et à la barbe de tout le monde.

Comment les avions de combat russes sont-ils arrivés en Syrie sans que personne ne s’en aperçoive ?

La Russie avait décidé, dans le plus grand secret, d’amener en Syrie des avions de combat et du matériel, à l’insu des pays voisins dans lesquels opèrent les avions de la Coalition , soit-disant "anti-EI", conduite par les Etats-Unis pour soutenir ce qu’ils appellent des rebelles « modérés », auxquels sont transmises, en plus des armes,  des données recueillies par les moyens d’observation aériens et satellitaires de l'OTAN. Sur la base de ces informations, les "rebelles modérés" d'Al-Qaïda et de Daech avaient lancé une attaque surprise sur la base aérienne russe de Hmeymim (en Syrie) avant la mise en place du dispositif  russe de contres mesures électroniques.
Comme les États-Unis s’opposaient de toutes leurs forces à une présence militaire russe en Syrie, l’État-major de l’armée russe a dû tout d’abord créer en Syrie le puissant système automatisé C4I (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement et interopérabilité) qui lui a permis d’imposer sa suprématie dans la guerre radio électronique (Electronic Warfare -EW) contre les systèmes de reconnaissance terrestres, aériens et satellitaires américains, imposant ainsi, de facto, une zone d’exclusion contre l’OTAN en Syrie (A2/AD bubble).
L’élément clé dans le dispositif mis en place par les Russes est constitué par les systèmes Krasukha-4 qui réalisent un brouillage non-stop des radars de surveillance, ceux des satellites militaires américains de la famille de Lacrosse/Onyx, ceux qui sont basés au sol dans les pays voisins de la Syrie, ceux des avions AWACS, E-8C, et ceux des avions sans pilote RQ-4 Global Hawk, MQ-1 Predator, MQ-9 Reaper.
La Russie a amené en Syrie d’autres types de matériel moderne, qui génèrent des contre-mesures, y compris dans le spectre visible, infrarouge ou laser, contre les moyens optoélectroniques de surveillance aérienne et satellitaire (IMINT) des Américains.
Selon le général Philip Breedlove, il n’y a pas qu’en Syrie que la Russie a créé des zones d’exclusion de l’OTAN. Ces zones existent déjà dans l’enclave Kaliningrad, en Mer Baltique, et sur la côte russe de la Mer Noire qui comprend également la Crimée. Voir à ce propos notre article
La technologie irano-russe "Magrav" a empêché l'OTAN de déclencher la troisième guerre mondiale.

Les systèmes TOS créent la panique  dans les rangs terroristes


Les dernières images de cauchemar filmées en Syrie montrent les attaques contre les positions des terroristes islamistes avec une nouvelle arme redoutable : le lance-roquettes thermobarique russe.

Cette arme, est récemment entrée dans l’armée syrienne, et a été utilisée contre les rebelles du front al Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) dans la région montagneuse du Gouvernorat de Lattaquié.
(Voir vidéo)
Après plusieurs jours de feu intense mené par les systèmes TOS-1, les rebelles ont quitté leurs positions, certains se retirant à 30 km, dans leur fief du gouvernorat d’Idleb, d’autres abandonnant leurs armes pour traverser la frontière vers la Turquie. L’armée syrienne, dans son offensive, a finalement réussi à sécuriser la frontière avec la Turquie, au nord du gouvernorat de Lattaquié.
Le système de lance-roquette TOS-1 « Buratino », monté sur un châssis de char T-72, dispose de 24 tubes, de cal. 220 mm. Sa portée est de 400 à 3500 m, et sa cadence est de 24 roquettes en 7 à 15 secondes. La superficie couverte par une salve de missiles TOS 1 est de 200 x 400 m.
Une fois qu’elle a atteint la cible, la roquette contenant les munitions thermobariques produit une petite explosion qui vaporise et disperse un mélange combustible sous forme de nuage inflammable. La détonation de la deuxième charge explosive est retardée jusqu’à ce que la concentration optimale soit atteinte. L’explosion de l’aérosol ainsi obtenu au contact avec l’oxygène dans l’atmosphère, crée une formidable onde de choc suivie par une intense combustion de l’air (1500 – 2.000ºC). L’effet est dévastateur, surtout sur une infanterie qui ne dispose pas d’abris blindés.
Le système TOS-1 dispose d’un télémètre laser qui mesure les distances jusqu’à 20 km et un centre de contrôle de tir avec un microprocesseur balistique. Avant d’être utilisés en Syrie, les Russes avaient livré des systèmes TOS-1 à l’armée irakienne. Le lanceur a été utilisé pour la première fois contre l’EI, le 24 Octobre 2014 pour reprendre le contrôle de la ville irakienne de Jurf Al Sakhar.

Panique à l'OTAN, panique chez les Déchiens et autres djihado-sionistes.

 Poutine fait du bon boulot. Assad aussi.

 Hannibal GENSERIC