dimanche 13 mars 2016

NOUVELLE ALERTE. Daech utilise des armes chimiques en Syrak

Les autorités irakiennes affirment que le groupe armé État islamique (ÉI) a effectué deux attaques chimiques près de la ville de Kirkouk, dans le nord du pays, tuant une fillette de trois ans et blessant au moins 600 personnes.

Ces attaques auraient aussi forcé des centaines d'autres personnes à fuir la région.
Des responsables des hôpitaux et de la sécurité ont rapporté que la plus récente attaque a eu lieu samedi dans la petite ville de Taza, qui a également été frappée mercredi par des roquettes transportant des produits chimiques.
"La peur et la panique ont gagné les femmes et les enfants", a déclaré Adel Hussein, un responsable local de Taza. "Ils demandent au gouvernement central de les sauver." Des équipes médico-légales allemande et américaine sont arrivées sur les lieux pour analyser la présence d'agents chimiques.
Les blessés souffrent de brûlures infectées, d'asphyxie et de déshydratation, a affirmé Helmi Hamdi, un infirmier à l'hôpital de Taza, ajoutant que huit personnes avaient été transférées à Bagdad pour être soignées.
D'après des autorités américaines et irakiennes, les forces spéciales américaines ont capturé le chef de l'unité de l'ÉI qui développe des armes chimiques, le mois dernier, dans le nord de l'Irak.
Selon la coalition aérienne dirigée par les États-Unis, les armes chimiques utilisées par l'ÉI jusqu'à maintenant contenaient du chlore et un gaz moutarde bas de gamme, qui est peu puissant. "C'est une menace légitime. Ce n'est pas une grande menace. Bien franchement, ce n'est pas ce qui nous empêche de dormir", a dit le colonel américain Steve Warren devant des journalistes, vendredi.
La coalition a commencé à cibler les installations de fabrication d'armes chimiques de l'ÉI avec des frappes aériennes et des opérations spéciales il y a deux mois, ont indiqué des responsables du renseignement irakien et un responsable de la sécurité occidental.
Les frappes des avions visent les laboratoires et l'équipement, et des forces spéciales prévoient s'attaquer aux experts chimiques, ont-ils ajouté, sous le couvert de l'anonymat.
Le groupe État islamique aurait créé une unité spéciale pour la recherche sur les armes chimiques. Des scientifiques irakiens ayant travaillé sur des programmes d'armement pour l'ancien président Saddam Hussein ainsi que des experts étrangers feraient partie de l'équipe. Ils auraient réussi à créer une quantité limitée de gaz moutarde. Des tests ont confirmé que du gaz moutarde avait été utilisé dans une ville en Syrie, au moment où l'ÉI y a commencé des frappes. Des centaines d'Irakiens bloquent l'autoroute clé en Irak, demandent que des frappes aériennes soient faites en réponse aux attaques chimiques de Daech.Les manifestants bloquent la route ont également été porteur d'une bannière sur laquelle on peut lire :  "30.000 personnes à Taza sont sous bombardements quotidiens et le gouvernement est silencieux."Un médecin local a également dit à RT qui est des militants avaient bombardé Taza avec des roquettes Katioucha remplis de chlore et d'autres substances toxiques, en notant que de nombreuses personnes avaient été blessées dans l'attaque, dont certains souffraient de lésions oculaires et des réactions allergiques.
Le mois dernier, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a déclaré que Daech a attaqué les forces kurdes en Irak avec le gaz moutarde en 2015, citant des tests de laboratoire qui sont revenus positifs pour la substance.En Octobre, le OIAC a également déclaré que les daéchiens ont utilisé du gaz moutarde en Syrie voisine en 2015. Les experts estiment que le gaz moutarde utilisé en Syrie est issu d'un stock de produits chimiques existant, ou que les daéchiens ont acquis les connaissances de base pour développer et mener une attaque chimique brute avec des roquettes ou de mortiers.

Abou Iyadh préparerait des attentats aux armes chimiques en Tunisie

 
Selon le site Akher Khabar On line, et d’après des sources qu’il qualifie de bien renseignées, le groupe terroriste Ansar Achariaâ conduit par Abou Iyadh en Libye serait en train de réparer des attentats en Tunisie.
Selon les mêmes sources, Abou Iyadh compte utiliser du gaz Sarin pour ces attentats.

Sachant qu’à l’origine le gaz Sarin est un insecticide très puissant, mortel, même à faibles doses, chez l’homme. C’est une substance qui attaque le système nerveux et a été utilisé comme arme à destruction massive depuis les années 30 du siècle dernier, avant d’être interdit pas l’ONU depuis 1993.
A noter que des renseignements qui circulent depuis quelques mois confirment que les groupes terroristes en Libye ont réussi à s’approprier du gaz Sarin des dépôts de Kadhafi qui se trouvaient dans le Sahara au sud du pays.


Compte tenu du fait que les Américains effectuent actuellement le transfert des chefs daéchiens en Libye, et que les Islamistes tunisiens soutiennent les "enfants de Ghannouchi" engagés chez Daech, il est plus que probable que ces armes chimiques soient tôt ou tard utilisées contre la population et les services de sécurité tunisiens; à moins que les Tunisiens exigent la mise hors la loi d'EnnahDaech  et le jugement de tous ses responsables terroristes.
Hannibal GENSERIC