mercredi 21 septembre 2016

Syrie. Moscou élimine des officiers israéliens

Trois missiles Kalibr ont pulvérisé le QG des terroristes dans l'Ouest d'Alep, dans lequel se trouvaient des "conseillers militaires"  qataris, des britanniques, des américains et des israéliens. Une trentaine d'officiers des pays de l'Axe du Mal ont été pulvérisés. Est-ce la réponse de Moscou au bombardement américain qui a tué une centaine de soldats syriens ? Vidéo
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La Russie a tiré trois missiles "Kalibr" contre le centre de commandement des terroristes, non loin de la ville d'Alep au moment où les chefs terroristes tenaient une réunion. 
Les missiles en question ont été tirés depuis les navires de guerre russes déployés en Méditerranée. Le QG se trouvait dans l'Ouest de la ville. 
L'information confirme la mort de 30 officiers au nombre desquels se trouveraient des turcs, des qataris, des britanniques, des américains et des israéliens. Ces officiers commandaient les opérations des terroristes sur le front d'Alep et d'Idleb. 
En dépit des menaces posées par Daech et les terroristes d'Al Qaida contre les populations civiles utilisées comme bouclier humain, des milliers d'Alépins fuient les quartiers contrôlées par les milices. 
Quelques 100 civils viennent de quitter les localités de l'Est d'Alep. 
Une source militaire confirme de son côté la mort des snipers takfiristes tués par les soldats syriens dans la localité de "Al Hamdaniya". Ces snipers terroristes visaient la population. Une vingtaine d'entre eux ont été tués.

La Russie teste les systèmes modernes d'armes

L'armée syrienne, le Hezbollah et Liwaa Al-Qods, soutenue par l'aviation russe, ont lancé une attaque contre les militants Jaish al-Fatah dans le Vieux Quartier Ramouseh de la ville d'Alep. Après une fusillade intense, les forces pro-gouvernementales ont pris le contrôle de Ramouseh . Si le Vieux Quartier Ramouseh est sécurisé, le Quartier Sheikh Sa'id deviendra la prochaine cible des loyalistes.
Le croiseur "Amiral Kuznetsov", porteur d’aéronefs lourds russes sera déployé dans la composition d’un groupe de navires russes en Méditerranée orientale, a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou lors d'une réunion du département militaire le 21 Septembre. Actuellement, le  groupe de la marine russe groupe dans la région ne comprend pas moins de six navires de guerre et trois ou quatre navires de soutien. Les capacités du groupe seront augmentées avec un groupe aéronaval d'attaque de l’Amiral Kuznetsov.
Le Ministère de la Défense russe prévoit également de tester de nouvelles armes en Syrie. Le groupement aérien de  l'Amiral Kuznetsov va utiliser missiles Kh-38 et un nouveau système de guidage SVP-24 pour les bombes non guidées dans une situation de combat. L'Amiral Kuznetsov porte des avions de combat Su-33 et MiG-29K / KUB, ainsi que des hélicoptères Ka-52K Katran.
Ce sont ces navires de guerre russes, déployés dans les eaux côtières de la Syrie, qui ont frappé avec des missiles une salle d'opérations de militaires étrangers, près de la ville d'Alep, et en a tué 30 officiers : Israéliens, américains, Turcs, Saoudiens, Qataris et britanniques.
La salle des opérations militaires était située dans la partie ouest de la province d'Alep au milieu de la montagne Sam'an. Elle a été mise en place par les services de renseignement étrangers dans le but de coordonner les opérations de divers groupes terroristes sionislamistes contre les forces du gouvernement syrien dans les provinces d'Alep et Idlib.

Deir Ezzor: "Les avions de la coalition achevaient les militaires blessés"

Un survivant de l’attaque menée, le 17 septembre,  par les avions de la coalition internationale conduite par les États-Unis doute fort que ce fût une erreur : les avions ont poussé la barbarie jusqu’à abattre les soldats syriens blessés avec des mitrailleuses.
« Nous avons pensé que l’avion menait la reconnaissance des positions de Daech. Mais peu après nous avons été attaqués par les chasseurs de la coalition qui ont frappé nos chars, véhicules blindés et pièces d’artillerie. Ils achevaient avec les mitrailleuses nos soldats qui tentaient de se réfugier dans les ruelles. Chaque chasseur a tiré sur nous au moins trois missiles. J’ai vu de mes propres yeux la mort d’environ 100 soldats. Ils ont pilonné nos soldats battant en retraite. Beaucoup ont péri. De nombreux blessés ne pouvaient pas bouger », a-t-il précisé.
Aussitôt après le raid aérien, les djihadistes sont partis à l’assaut des positions des militaires syriens. « Daech a attaqué nos positions, nos soldats ont été capturés. J’ai eu l’impression qu’il y avait un accord entre les Etats-Unis et Daech. Les terroristes étaient en liesse, ils tiraient des coups de feu en l’air comme s’ils fêtaient quelque chose », a ajouté le militaire.
Rappelons que samedi 17 septembre, des avions de la coalition internationale conduite par les États-Unis ont bombardé les positions de l’armée gouvernementale syrienne.
Au moins 62 militaires syriens ont été tués et environ 100 autres ont été blessés dans cette attaque. Le Pentagone a déclaré que l’attaque avait été menée « par erreur ». Cependant le ministère syrien de la Défense l’a qualifié d’agression préméditée contre la Syrie.
Source: Sputnik




Assad: le séisme politique à venir

Cela fait cinq ans que l'Occident et ses alliés arabes cherchent à renverser Assad.
De tactique en tactique, ils s' aperçoivent de plus en plus de l'immensité de la tâche et de peu de chance qu'ils ont à emporter l'une des plus grandes guerres "stratégiques" de ce début du 21e siècle. Dans un tout récent commentaire, Debka, un site proche des milieux du renseignement de l'armée israélienne revient sur cette bataille et fait des révélations inédites : "Les évolutions imprévisibles et tristes sont sur le point de se produire depuis que la Grande-Bretagne à quitté l'UE. Les pays arabes ont fini par croire qu'ils ne devraient plus dépendre des USA et de l'Europe pour lutter militairement contre Daech. ( ce concept de lutte contre Daech est évidemment utilisé par le site pour masquer le vrai objectif qui existe derrière: renverser Assad, ndlr). Les pays arabes se sont désespérés de la coalition occidentale dirigée par les États-Unis que se garde bien de s' ingérer davantage dans la guerre en Syrie
A la lumière de toutes ces évolutions,  on entend ces jours-ci des choses jusqu'ici inaudibles dans les capitales arabes de la région. Genre : lever l'embargo contre Assad et coopérer militairement avec lui pour lutter contre Daech !
En effet le discours d'Assad, celui qu'il a tenu depuis le début de la guerre, s'est avéré exact au contact de la réalité en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. Si les bruits qui s'entendent aujourd'hui dans les capitales arabes venaient à se concrétiser,  le monde connaîtra bientôt un second séisme politique après le Brexit. Et ce, au cœur même du Moyen-Orient.
Par la suite Debka analyse moins la situation qu'il ne fournit des informations sur le compte du régime de Riyad : certes Riyad a réussi à entraîner la Syrie dans une guerre dévastatrice et à la noyer dans un océan de problèmes financiers en soutenant les "rebelles" anti Assad et à empêcher ainsi la Syrie de jouer son rôle d'avant-garde dans le monde arabe, n'empêche que son attitude est loin de faire des émules au sein du monde arabe. 
Prenons le cas des Émirats. Géopolitiquement parlant, Abou Dhabi à certes emboîté le pas à Riyad mais il est loin de couper tous les ponts avec Damas. Bahreïn, quant à lui, est aussi anti Assad que Riyad mais plus que ne l'est le Koweït qui n'a pas trop manifesté d'hostilité contre le régime d'Assad.
Le sultanat d'Oman reste sans doute la partie la plus modérée, lui qui a voulu à plusieurs reprises jouer le rôle de médiateur entre Assad et ses pairs arabes.
La guerre contre Assad revient désormais trop chère à ses ennemis : outre les coûts faramineux liés au financement des rebelles, les ennemis d'Assad devront désormais faire face à une nouvelle calamité : le monstre qu'ils ont créé pour dévorer Assad et qui, quasi défait en Irak et en Syrie, se tourne désormais vers ses progéniteurs pour les dévorer, eux... Ce monstre s'appelle le terrorisme islamiste et il vient de faire ses premiers exploits domestiques à Istanbul et à Médine.....après l'avoir fait et continue de le faire en Tunisie, premier exportateur mondial de terroristes islamistes. Alors les ennemis arabes d'Assad, prêts à tendre la main en sa direction pour qu'il les aide à vaincre l'ennemi domestique ? 
Le séisme politique s'approche...
Hannibal GENSERIC